J’aime le cinéma autant que j’aime Paris, où nous devons choisir chaque semaine parmi les plus de 350 salles. J’aime la Cinémathèque Française de Frank Gehry, parce qu’elle fut fondée par Henry Langlois, et l’opposition à son départ —voulu par le pouvoir— de sa direction fit parti du mai 1968, quand nous, étudiants, nous sommes soulevés pour la France libre, pourtant je n’étais pas encore né.
J’aime Paris parce qu’y vivre c’est aussi une odyssée. Et je m'approprie du discours de Ayn Rand, qui dans son roman La Source Vive (The Fountainhead) écrivit : Pour quoi ils nous apprennent que le facile et inapproprié c’est de faire ce que on aime, et que nous devons faire l’effort de nous soumettre ? C’est le plus difficile au monde, de faire ce que on aime. Et il faut le plus élevé courage.
Rand écrivit aussi dans son roman : Pour dire « j’aime », il faut d’abord prononcer le « je ». Elle ajoutait, à New York : Vous voulez connaître le sens du sublime ? Quand j’observe la ville par la fenêtre je pense que si une guerre la qu'il menaçât, je me je me lancerais sur elle, et protègerais ces édifices avec mon corps.
J'ai choisi, aussi, de prononcer en ce manière le « je ».
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